Un nouveau cadre politique de l'’Union européenne en matière de lutte contre les violences faites aux femmes

Les femmes sont les principales victimes de la violence fondée sur le genre. Des études montrent qu’un cinquième à un quart de l'ensemble des femmes d’'Europe ont subi des actes de violence physique au moins une fois au cours de leur vie adulte et que plus d’un dixième ont été victimes de violences sexuelles.

Les Verts considèrent que l’'Union européenne doit adopter une approche politique plus globale à l'encontre de la violence fondée sur le genre, notamment une législation européenne prenant la forme d'’une Directive qui propose des mesures tenant compte du " cadre à six objectifs " sur la violence envers les femmes (politique, prévention, protection, poursuites, assistance et partenariat).

Nous exhortons tous les Etats membres à définir comme un crime le viol et les violences sexuelles à l'égard des femmes dans le mariage et les rapports intimes non officialisés.

Le Service européen pour l’'action extérieure (SEAE) et les autres organismes de l’'UE doivent eux aussi promouvoir cette approche sur le plan international.

Nous avons réussi à obtenir le soutien de la majorité à notre demande de voir le viol et les violences sexuelles au sein des relations définis comme un crime.

Le Parlement a également repris notre appel en faveur d’une approche proactive dans le cadre des politiques extérieures.

Par contre, les Verts n’ont pas encore réussi à inciter la Commission à proposer une Directive sur la violence envers les femmes.

Comme tous les autres groupes parlementaires, nous étions divisés au sujet de la prostitution, en particulier pour déterminer si toutes les formes de prostitution constituent des actes de violence envers les femmes.